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Laeila Adjovi
© 2011 - 2016

A Mbeubeuss, la grande décharge de Dakar, où 475 000 tonnes d’ordures arrivent chaque année, près de deux milles hommes, femmes et enfants fouillent, trient et récupèrent parmi les détritus ce qu’ils peuvent revendre.

« Les gens disent que c’est des ordures, mais pour nous c’est de l’or…. dur », ironise Pape Ndiaye, membre de l’association Bok Diom, qui regroupe près de 800 récupérateurs.

Le terme wolof “Boudiouman” veut aussi dire clochard. Quarante ans après l’ouverture de Mbeubeuss, les récupérateurs informels restent mal vus. Pourtant, qu’on les appelle “Khabadi” en Inde ou “Catadores” au Brésil, ils sont des dizaines de milliers à partager cette condition dans les pays du Sud.

Les autorités sénégalaises parlent de fermer Mbeubeuss depuis au moins une décennie, qualifiant le site de « bombe écologique ».

C’est finalement cette année, à la faveur d’un projet d’autoroute à péage financé par la Banque mondiale que les autorités ont dû passer à la vitesse supérieure.

Un centre de tri doit voir le jour à proximité de la décharge.

Mais il n’emploiera qu’une petite partie des milliers de personnes qui ont fait de Mbeubeuss leur royaume.

Lien vers le reportage diffusé en novembre 2011 sur les ondes de BBC Afrique